5h30… l’avenir (et surtout le vol des condors) appartient à ceux qui se lèvent tôt.
Nous nous traînons vers une salle de restaurant pour prendre le petit déjeuner, plutôt frugal : il faut réclamer pour avoir quelques petits pains de plus. Quant au jus d’orange nous devons payer un supplément… pour que le serveur aille acheter un pack de truc chimique dans une boutique du village !

Première halte sur la place du village de Yanke autour de laquelle des gamines font une démonstration de danse folklorique. A 6h00 du mat toutes ne sont pas souriantes…
Second arrêt à Achoma.

0377 - condor - Cruz del Condor - cañon del Colca

El Condor pasa

Le car emprunte ensuite la piste poussiéreuse qui longe une vallée couverte de patchworks de terrasses cultivées. Vallée qui se transforme peu à peu en canyon. A plusieurs endroits nous pouvons noter des trous en hauteur dans la falaise, entourés peinture de rouge : il s’agit de tombes.
En arrivant au belvédère, el Cruz del Cóndor, nous apercevrons furtivement un condor des Andes, mais nous ne savons pas encore la chance que nous venons d’avoir : pour voir un second bref passage au-dessus de cet à-pic de 1200 m (3000 m pour le versant opposé, d’où le débat avec le Grand Canyon des Etats Unis qui lui dispute le record du monde avec ces 2000 m mais sur ses 2 versants) il nous faudra patienter pendant 1h30, juste à temps pour remonter dans le car.

Je demande à mes 2 Québécoises (Ariane et Caroline) de m’expliquer ce que c’est que cet instrument jaune qu’elles manipulent : il s’agit d’un émetteur GPS qui leur permet de rassurer leurs parents en leur envoyant régulièrement leur position ! James Bond serait jaloux !

tds_condor

Milou a-t-il son tracker GPS ?

Retour sans histoire vers Arequipa. Arrêt au même col qu’à l’aller, totalement déserté par les vendeuses cette fois.
Les 2 filles qui avaient prévu de se faire déposer à un carrefour sur le chemin du retour pour tenter d’intercepter un car en direction de Puno décident finalement de prendre une chambre dans le même bed & breafast que moi pour se reposer.

Je récupère mon sac et mon linge : je fais bien de vérifier, il manque ma chemisette. Elle figure pourtant bien sur le carnet hyper-détaillé de la blanchisseuse. Après une longue recherche nous la retrouvons dans le paquet d’un autre client, j’ai eu du bol de passer récupérer mes affaires avant lui.

Nous allons manger une pizza au Inkari Pub Pizzeria située dans le passage derrière la cathédrale.
Un téléphone sonne. Mais ! C’est le mien ! Forcément, je ne connais pas sa sonnerie. C’est Katrin, l’Allemande que j’avais rencontré à Lima.

Katrin & Laurent

Katrin & Laurent

Elle nous rejoint et nous raconte son installation dans la maison d’une famille aréquipénienne. Elle est bénévole pour 2 mois et demi pour une assoc qui entre autres s’occupe des enfants afin de permettre à leurs parents de travailler.

Je termine la soirée en compagnie d’Ariane : nous allons nous perdre dans un marché couvert de boutiques de bijoux à la recherche d’une « broche des Cités d’Or » pour l’anniversaire de sa sœur et nous devrons rechercher la dernière porte ouverte pour en ressortir.
Avant d’aller dormir, petite halte dans une pastelleria de la Plaza de Armas pour goûter un gâteau local : expérience peu concluante, bien que plusieurs clients passent chercher des commandes de gâteaux entiers.

Bonus track :

En fait je n’ai pas été saoulé de flûte de pan comme je le craignais : quelques groupes parfois dans les restos ou sur les vidéos touristiques, mais problablement moins que dans les rues piétonnes des centres-ville français !


Galerie photo de la journée :