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Si vous voulez voir quelques belles images du Pérou, je vous conseille l’émission Échappées Belles avec le reportage Le chemin des Incas (voir aussi le blog dédié) multi-diffusée ces temps-ci sur France 5.

« Le chemin des Incas se déployait en de multiples ramifications sur des milliers de kilomètres entre l’actuel Equateur et le Chili. Le cœur du chemin Inca se trouve donc au Pérou. C’est à Lima, la capitale de ce pays grand comme deux fois la France, que commence ma quête du Qhapac Nan. C’est une quête difficile qui m’attend car le chemin des Incas est tombé en désuétude au cours des siècles et il faut aller à la rencontre des populations autochtones qui en ont gardé la mémoire. Pour partir à l’assaut des hauts sommets andins où passe le chemin Inca, je commence par prendre le train en gare de Lima. D’Huancayo à Cuzco, je parcours les montagnes aux sommets enneigés, je franchis des vallées vertigineuses et je cherche les vestiges du chemin des Incas. »

Un survol de quelques villes, avec une vision un peu moins touristique qu’habituellement, qui correspondent bien à ce que j’ai découvert et de magnifiques images.

PS : et si vous l’avez raté à la TV, il devrait être disponible en VOD (payante).

Comme la veille je me réveille tôt : à cause de la lumière du jour ? du bruit de la rue ? du décalage horaire ? Un peu de tout ça sûrement. Mais étant bien crevé je m’étais endormi rapidement malgré le bar d’en face très bruyant.

Je fais mon sac qui déjà ne ferme presque plus et j’essaye de trouver la nana de « l’agence de voyage » de l’hôtel pour acheter un billet de car afin de rejoindre ma prochaine étape, Ica d’où je compte me rendre aux Islas Ballestas : je me rends d’un bâtiment à l’autre, personne ne sait où elle est ni n’arrive à la joindre et on me répond qu’il n’y a pas d’agence de voyage dans le quartier, qu’il faut aller au terminal de bus. Finalement j’en trouve 2 à 2 rues de là (encore une raison qui m’incite à ne pas recommander le Flying Dog !), dont une qui vend des billets Cruz del Sur [1]. Il ne reste plus de place pour Ica le jour-même, je prends donc un billet pour le lendemain. (56 S/. en classe Cruzero)
Par curiosité, je fais un tour dans le supermarché voisin : les fruits et légumes sont aux environs de 3 S/. / kg ! (~0,70 €/kg)

directionsNouveau défi avec les microbus, niveau 2 : rejoindre le Museo de la Nación situé à l’écart du centre, avec un changement en cours de parcours. Maria Ysabel m’a donné des indications à suivre pour m’y rendre.
Cette fois le rabatteur du 1er bus ne m’indique pas où descendre ; heureusement j’ai reconnu le croisement où l’avenue Arequipa passe sous l’avenue Javier Prado, je demande confirmation à mes voisins et je réclame l’arrêt : « Bajo aqua ! ». Le quartier est déjà un peu moins attrayant que dans le centre.
Il est plus facile de repérer l’énorme blockhaus du musée pour demander au 2e bus de s’arrêter.
J’adore ces voyages en microbus ! Je me retrouve à voyager avec tout le monde plutôt que seul dans un taxi, le rabatteur donne un vrai spectacle à lui tout seul, parfois je peux échanger 2-3 mots avec les passagers (autant que me le permet mon niveau d’Espagnol), parfois des gens montent soit pour vendre quelques friandises soit pour discourir du bien et du mal, enfin quand le bus n’est pas plus plein qu’un métro parisien un jour de grève…, c’est plutôt inconfortable mais ça ne coûte rien et c’est toute une aventure !

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Museo de la Nación

L’hôtesse du Museo de la Nación (entrée principale au centre du bâtiment, pas dans l’aile droite comme tout le monde le pense) m’indique que le musée est exceptionnellement gratuit… parce qu’il est en restructuration. Seule une salle présente une (belle) sélection de quelques pièces, une autre est occupée par l’expo de l’office du tourisme d’un pays asiatique et le dernier étage est occupé par une expo photo (très crues, avec pas mal de cadavres) sur les horreurs des combats du Sendero Luminoso (Sentier Lumineux) et du MRTA (Mouvement Révolutionnaire Tupac Amaru) à la fin du XXe siècle.

Quipu

Quipu

De retour à l’auberge j’ai de nouveaux compagnons de chambrée : un couple anglais très sympa.

Comme je dois passer une nuit de plus à Lima, le soir j’invite Maria Ysabel au bowling de Larcomar. (Le spectacle de danse auquel elle proposait de m’emmener est privatisé ce soir) Cher pour un Péruvien, mais pas pour un Européen : 55 S/. (~13 €) pour 1h et par piste, quel que soit le nombre de joueurs ! (+ location de chaussures : 4,50 S/.) C’est un Cosmic Bowling comme on en trouve en France, peu de monde ce soir, il y a quasiment plus d’employés que de joueurs.
En sortant on passe à la boutique du Sheraton – s’il vous plaît (chambre entre 200 et 700 $ et le WiFi n’est même pas gratuit !) – pas pour faire des achats mais pour retrouver une amie de Maria Ysabel qui y travaille. C’est amusant de rentrer dans le hall d’un tel hôtel habillé en « routard ». Il y a quelques petites friandises au chocolat pas mauvaises en dégustation.

On rentre à pied jusqu’à l’auberge, je dois me lever à 6h pour prendre mon car.

[1] En dehors des lignes Puno – Cusco – Aguas Calientes (les voyages empruntant la 1ère section semblant assez aléatoire) et Lima – Huaraz il n’existe pas de voie ferrée transportant des passagers au Pérou. Tout le monde ne possède pas de voiture non plus. Les gens se déplacent donc en taxi en ville, collectivos pour les moyennes distance, et car pour les longs trajets.
Suite à quelques histoires d’attaques à main armée ou accidents de circulation sur les routes de montagne, il est généralement conseillé aux touristes de voyager sur la compagnie Cruz del Sur qui possède des véhicules généralement modernes ; d’ailleurs c’est souvent la seule compagnie proposée dans les agences des hôtels.
Selon les destinations 3 catégories de cars sont proposées, avec plus ou moins de confort : 1 ou 2 classes, wc (« solo para urinar ! »), la clim, des films, une hôtesse, étiquetage des bagages en soute, un en-cas, double essieu avant (ça c’est leur pub !),
suivi GPS, video des passagers à l’embarquement, … Bien sûr tout cela a un prix, très abordable pour un gringo, beaucoup moins pour nombre de Péruviens. Du coup, hormis peut-être dans la catégorie la moins chère, tu voyages quasi-exclusivement avec d’autres touristes.
L’avantage c’est que ça diminue les risques de vols de bagages et d’effets personnels (j’ai eu vent de plusieurs personnes qui se sont fait dérober APN ou argent à leurs pieds alors qu’ils s’étaient assoupis dans le bus), c’est moins fatigant sur de longs trajets, ça permet de rencontrer d’autres touristes et de profiter de leurs bons plans.
Mais je trouve ça assez dérangeant de voyager dans des sortes de cages dorées. Et finalement si j’étais un voleur, je m’attaquerais de préférence à ce genre de compagnie, c’est là qu’il y a du fric ! (bon, il semble que souvent les attaques viennent d’individus que les chauffeurs prennent sur le bord de la route, mais dernièrement un des voleurs faisait partie des passagers…)
On m’avait également conseillé les compagnies suivantes (un peu moins luxueuses) : Ormeño, Oltursa et Civa. Les villes disposent parfois de gares routières (auquel cas une taxe de départ supplémentaire est réclamée), Cruz del Sur a souvent des guichets en centre-ville, sinon les billets peuvent être achetés dans des agences de voyages moyennant une commission ou dans les terminaux (qui sont généralement excentrés). Je n’ai pas toujours pu avoir de billet pour le jour-même ou le lendemain.
Et je vous rassure, au final il ne m’est jamais rien arrivé lors de mes trajets en car, ni même ailleurs.


Galerie photo de la journée : Cliquer ici !

La rue est un peu bruyante le matin, je me lève à 8h, mais je vaincrai le jetlag !
Je vais réclamer une contre-marque pour le petit-déj auquel j’ai droit dans le café en-dessous. Je déjeune en compagnie de Katrin, une Allemande très sympa qui boucle un voyage au Pérou avant d’aller faire du bénévolat pendant quelques semaines dans un « centre social » d’Arequipa : je note son e-mail pour la contacter quand j’y serai (ce qui est prévu dans quelques jours).

Il fait assez beau, on aperçoit quelques coins de ciel bleu ce qui est semble-t-il assez rare à Lima.

mobile Huawei

mobile Huawei

Dans un kiosque Claro à l’entrée du supermarché voisin j’achète un portable pré-payé activé immédiatement : 69 S/. (~16 €) comprenant 50 min de com vers les autres téléphones Claro et surtout 200 SMS ! Un téléphone qui ne fait QUE téléphone, comme il est impossible d’en trouver en France. Dommage qu’il ne fonctionne pas sur les même fréquences qu’en France (bon, de toutes façons il est bloqué sur le réseau Claro). [1] J’envoie un SMS avec mon numéro (980990010, les numéros de portables commencent par un 9) à Maria Ysabel, ce sera plus pratique pour se retrouver.

¡Joder! Le Museo de la Nación est fermé le lundi; j’irai donc dans le centre.
Je me lance alors dans une nouvelle aventure : prendre un microbus plutôt qu’un taxi ! Ce sera plus fun, je pense plus sûr et moins cher. Parce que les bus là-bas c’est pas ce que vous imaginez : une compagnie de bus, des arrêts, un plan, des numéros et des horaires de passage, non, non !
Il faut plutôt imaginer un chaos (au milieu de celui des taxis) de minibus et camionnettes, avec des directions plus ou moins valides peintes sur la carrosserie, un rabatteur debout sur le marche-pieds un panneau annonçant la direction principale dans la main, qui invite tous les passants à grimper dans le bus (même ceux qui n’en ont aucune envie ^ ^) et signale au chauffeur de s’arrêter quand il dégote des clients sur le trottoir.
D’après ce que j’ai compris la ville est officieusement quadrillée de grands axes et pour se rendre d’un endroit à l’autre il faut repérer le chemin à suivre en suivant ces axes et tâcher de trouver à chacune de leurs intersections les bus à attraper pour la section suivante. Sur les indications de Katrin je me rends avenue Arequipa et je demande au premier rabatteur si le bus va bien Plaza de Armas : il me fait monter (faut pas traîner !), j’espère qu’il a compris, surtout que comme je l’ai admiré la veille depuis le Cerro Lima est une ville très étendue et que je n’ai pas le moindre plan si ce n’est ceux des quelques quartiers centraux répertoriés dans mon Lonely Planet
Je me plie en 4 sur une minuscule banquette, il ne faut pas venir avec son sac à dos !, et je demande le tarif à un autre passager (truc que j’ai appris au Mexique pour éviter de payer le tarif « touristique ») : 1,20 S/., soit au pire 10 fois mois qu’un taxi ! Le rabatteur vient périodiquement récupérer les paiements en échange d’un ticket dans les moments où c’est un peu plus calme : les tarifs sont affichés, ils varient entre quelquechose comme 1 et 2 S/. selon le type de parcours (urbain, extra-urbain, jour férié, …).
Finalement il me fait signe de descendre quelquepart. Cool, parce que je n’avais rien repéré ! D’ailleurs je ne reconnais pas l’endroit, mais un agent de police m’indique la direction : 200 m tout droit, nickel. Je traverse un quartier rempli d’imprimeries toutes plus ou moins ouvertes sur la rue. C’est assez surprenant ce regroupement de commerces tous identiques par quartier (comme au Mexique), je me demande comment fonctionne la concurrence, mais pour les consommateurs ça doit être plus pratique que de trouver une boutique à Paris !

Monasterio de San Fransisco

Monasterio de San Fransisco

J’atterris donc Plaza de Armas, je reconnais les rues et je retrouve facilement le Monastère de San Fransisco… qui est exceptionnellement fermé pour l’après-midi pour cause de spectacle ou je ne sais quelle représentation dans la cour.

Cerro San Cristobal

Cerro San Cristobal

Je déambule alors jusqu’au Parque de la Muralla voisin, parc construit sur les restes d’une ancienne muraille de protection d’où on peut admirer les couleurs des quartiers bâtis sur le Cerro San Cristobal. Un tour à l’expo sur la réhabilitation de Lima (1 S/.). Je ne sais pas ce qu’il en est dans les faits mais il semble qu’un peu partout au Pérou des campagnes de réhabilitation soient en œuvre : beaucoup de quartiers se sont construits ainsi de façon anarchique autour des grandes villes (plus d’1/4 des péruviens vivent à Lima !) et le gouvernement se charge maintenant d’y apporter eaux, électricités, routes praticables, … Le sommet de l’APEC (Coopération Économique pour l’Asie-Pacifique) qui doit se tenir à Lima en novembre ne semble pas pour rien dans les travaux d’embellissement non plus…

Iglesia de Santo Domingo

Iglesia de Santo Domingo

En retournant vers le centre je tombe à l’entrée de l’Iglesia de San Domingo sur une guide qui me propose une visite : 3 S/. l’entrée + pourboire. Les explications ne sont pas spécialement intéressantes pour moi mais l’endroit est joli et la guide (une étudiante) sympa. Seulement dans le pouboire que je lui laisse elle refuse une pièce de 5 S/. qui s’avère être une fausse : j’ai du mal à faire la différence avec une autre pièce mais toutes les personnes à qui j’ai essayé de la refourguer ensuite s’en aperçoivent au premier coup d’oeil ! (au final je crois que c’est dans un cybercafé de Puno que je l’ai involontairement écoulée)
Aller-retour sue le Jiron de la Union, la nuit tombe, rdv avec Maria Ysabel devant le Gran Hotel Bolivar à 19h, après sa journée de boulot. On va dans un immense marché couvert où elle achète des DVD (pirates, il n’y a que ça) d’Il était une fois l’Homme en espagnol pour ses élèves ! Puis microbus (1,40 S/.) direction El parque de la Reserva où il est censé y avoir un spectacle de jets d’eau illuminés, sauf qu’il n’a lieu que du mercredi au dimanche, ce qu’aucune des personnes auxquelles elle a demandé notre chemin n’a su lui dire.
Nous partons donc vers le quartier « bohème », Barranco, d’où nous descendons sur la plage de galet au bord du Pacifique.
C’est amusant, chaque soir on croise quelqu’un de connu (enfin, pas par moi) : un musicien, un ancien ministre invité à un cocktail, …
Après avoir regrimpé les marches en sens inverse nous dînons dans une typique chifa (restaurant cino-péruvien typique) : très bon et très (trop) copieux (35 S/. le plat pour 2). Je goûte également à la chicha morada : il s’agit d’une sorte de jus de maïs violet (comme le maïs de chez nous, mais violet), sucré. Ca a un goût qui se rapproche un peu du jus de cerise et c’est très bon.
Retour en taxi : Maria Ysabel en choisit avec des portes à l’arrière (qu’elle ferme à clé une fois à l’intérieur) et négocie le prix avec plusieurs avant que nous montions dans l’un d’eux. Comme quoi y’a pas que les gringos (= les Américains, et par extensions les touristes Blancs) qui doivent négocier. (15 S/.)

Parque Kennedy

Parque Kennedy

[1] A savoir qu’on trouve un peu partout des kiosques de 2 opérateurs (Claro et Movistar).
Vous pouvez également louer un mobile à l’aéroport pour la durée de votre séjour.
Il y a partout dans les rues ou dans les boutiques des téléphones publiques à pièces (solidement cadenassés aux murs !) : tarif minimum = 50 c.
Un peu plus original, des personnes généralement vêtus de vestes fluos et enchaînées à des téléphones mobiles aux coins des rues proposent des communications. (je n’ai pas essayé, je ne connais pas les tarifs)


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